Par le pouvoir si hautement puissant,
Que souz luy vit toute deité moindre :
Qui les scadrons angeliques fait craindre
Comme à qui est le ciel obéissant :
Le pentamorphe, et le tout unissant
Qui t'a voulu, ô mon daimon, contraindre
A vivement d'un noud naturel joindre
Ceste prompte ame a ce corps languissant :
Par le journel sacrifice à toy deu :
Et par ton nom que j'ay bien entendu,
Mais qui n'est point aux hommes revelable :
Fay moy d'amour le saint temple aprocher,
Et dignement au parvy afficher
De mon repos le travail pardurable.