Gustave Kahn, né le 21 décembre 1859 à Metz, France, et décédé le 5 septembre 1936 à Paris, était un poète, romancier, dramaturge et critique d'art français. Il est principalement connu pour son rôle en tant que membre de la mouvance symboliste et pour ses contributions significatives à la poésie française de la fin du 19e et du début du 20e siècle. Kahn a déménagé à Paris à un jeune âge et a rapidement été impliqué dans les cercles littéraires et artistiques de la capitale. Il est l'un des cofondateurs du mouvement symboliste aux côtés de Stéphane Mallarmé et Jean Moréas. Le symbolisme prônait la poésie en tant qu'art autonome, privilégiant la suggestion et la métaphore plutôt que la description directe. Son recueil de poèmes "Les Palais nomades" (1887) a été salué comme une œuvre importante du symbolisme. Ses poèmes étaient souvent caractérisés par leur musicalité et leur exploration de thèmes ésotériques et mystiques. Kahn était également un critique d'art respecté et a écrit sur l'Impressionnisme, contribuant ainsi à la reconnaissance et à la compréhension de ce mouvement artistique révolutionnaire. Il a embrassé le mouvement anarchiste et socialiste à un moment de l'histoire française où ces idées étaient en pleine ébullition. Ses convictions politiques se sont reflétées dans ses œuvres littéraires, qui ont abordé des thèmes sociaux et politiques. Après une période de voyage en Afrique du Nord, Kahn s'est installé à Paris, où il a continué à écrire, à militer et à promouvoir la poésie symboliste. Il a également traduit la poésie de Walt Whitman en français. Gustave Kahn a laissé un héritage durable dans la littérature française en tant que poète symboliste et critique d'art engagé. Sa contribution à la poésie et à la critique a contribué à façonner la scène littéraire de son époque et continue d'être étudiée et admirée pour son esthétisme, sa profondeur et son engagement.